Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/252

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

qu’il eut ôté les bagages et fait un salut à Lieou-ki : « Mon père et ma mère sont ici, lui dit-il ; depuis votre départ, ils n’ont cessé de penser à vous, il est impossible de venir plus à propos. »

En disant ces mots, il le prend par la main, et entre avec lui dans la salle où se trouvaient M. et Mme Lieou.

« Mon jeune ami, s’écria le vieillard, vous avez pensé nous faire mourir d’inquiétude. Quel bonheur que le ciel vous rende à nos vœux ! »

Lieou-ki, s’approchant de lui, se prosterne jusqu’à terre, et lui fait une profonde salutation.

Après les cérémonies d’usage :

« Je pense, dit Lieou, que l’affaire qui vous occupait est heureusement terminée,