Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/266

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nesse, ajouta Kin-ta-lang ; il est doué d’un esprit juste et d’une rare pénétration. Pensez-vous qu’il ignore les avantages du mariage et le bonheur d’une heureuse union ? Essayez un autre moyen : envoyez sous main une personne chargée de sonder ses intentions, et de lui faire des propositions de mariage. Je vous réponds de son consentement. »

Lieou-ki était ébranlé par ces raisons, mais il conservait encore quelques doutes sur le succès de la démarche que lui conseillait son ami. Il prend congé de lui et se retire. À peine a-t-il fait quelques pas qu’il rencontre deux entremetteuses de mariage.

C’était justement lui qu’elles venaient trouver, afin de lui faire des propositions pour son jeune frère. La jeune personne dont il s’agissait, était la fille d’un riche marchand