Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/44

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Si vous en ouvrez le bouche, je vous fais trancher la tête. »

Li-jou leva les yeux au ciel en soupirant : « Nous périrons tous deux de la main d’une femme ! »

Tong-tcho appela ses officiers et fit chasser Li-jou. Il réunit ses troupes et retourna dans la ville de Meï-ou, accompagné de tous les magistrats.

Tiao-tchan était montée sur un char. En plongeant ses regards dans la foule des guerriers, elle aperçut Liu-pou qui la cherchait des yeux. Tiao-tchan cache son visage comme pour dissimuler sa douleur et ses larmes. Liu-pou lâche les rênes, et se dirige rapidement vers un petit tertre qui était devant lui.

Comme il était occupé à regarder Tiao--