Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/68

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toute tremblante, et les supplia de lui épargner la vie. Elle avait à peine achevé de parler, que sa tête avait déjà roulé par terre.

Ce jour-la, tous les hommes et toutes les femmes de la maison de Tong-tcho furent massacrés au nombre de plus de mille cinq cents. On trouva, dans la ville de Meï-ou, vingt à trente mille livres d’or, quatre-vingt-dix mille livres d’argent, des monceaux d’étoffes brodées, de perles, de pierreries et de choses précieuses, et des greniers d’abondance renfermant huit millions de boisseaux de grains. Wang-yun ordonna de confisquer la moitié de ces richesses au profit de l’État, et d’employer l’autre à récompenser les soldats.

À l’époque où Tong-tcho fut tué, l’air