Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/83

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grimpante et l’arbrisseau jeune et parfumé qu’elle embrasse de ses branches arides, offrent une idée fidèle de ce couple inégalement assorti. Celle-ci palpite d’inquiétude, celui-là est agité d’une crainte secrète. Il craint que, dans la lutte qui va s’engager, son courage ne réponde mal à l’ardeur qui l’anime. »

Dès que la nuit fut venue, le vieillard soutint noblement le combat qui devait couronner ses vœux, et renouvela plus d’une fois ses anciennes prouesses.

Le quatrième jour, le gouverneur fit venir une chaise à porteurs, et conduisit chez lui sa nouvelle épouse pour la présenter à son fils et à sa bru.

Tous les gens de sa maison, hommes,