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Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/102

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-York, où mon ami Bosch-Reitz a laissé si utilement sa marque ; celui de Boston, héritier de quelques-unes des plus importantes collections d’Amérique et dont les richesses sont célèbres depuis longtemps : Fenellosa et Okakura ont été ses organisateurs, c’est tout dire ; Cleveland, Providence, où les musées à peine nés se sont ouverts à la Chine ; Philadelphie, qui lui a bâti un palais magnifiquement garni déjà et où se publie le premier recueil scientifique consacré en Amérique aux arts de l’Asie, Eastern Art. Tous ces établissements, ce sont les amateurs qui les ont fondés, qui les ont enrichis, ces amateurs américains à qui on ne s’adresse jamais en vain et qui ont à un si haut point conscience de leur devoir social.

Ce tableau, où je me suis complu, de l’activité des pays étrangers n’est pas pour rabaisser celle du nôtre, et, tout compte fait, on peut