de son mieux à orienter vers des voies plus saines les amateurs venus à lui. Gonse fut un de ses premiers fidèles, et quand il eut entrepris son histoire de l’art japonais, il n’eut pas de collaborateur plus actif que Hayashi (1880-1883) ; celui-ci lui traduisait les signatures des artistes et, dans les longues soirées de la maison familiale de Cormeilles-en-Parisis, lui fournissait explications et renseignements dont la jeune érudition européenne était encore singulièrement dénuée. De même plus tard Goncourt lui fut redevable des quelques documents qu’il connut sur Outamaro et sur Hokousaï. En même temps, Hayashi les conseillait dans la formation de leurs collections ; Goncourt, racontait plus tard Hayashi, demeurait inébranlable dans son goût pour les grâces du Japon du XVIIIe siècle, sinon du XIXe ; au contraire Gonse se laissait persuader et sentait un
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