des premiers qu’il y avait autre chose dans l’art japonais que ces jolies mièvreries ; il commença dès lors d’en entrevoir la grandeur et c’est Hayashi qui lui vendit, avant que les autres amateurs les comprissent, quelques-unes des nobles pièces qui furent l’honneur de sa collection.
Wakai continuait à fournir Hayashi de morceaux de plus en plus choisis à mesure que se formait le goût des clients, et lui-même retourna plusieurs fois au Japon pour renseigner ceux qui l’approvisionnaient ; il en rapporta des objets excellents que d’habiles rabatteurs recherchaient par tout le pays. Dès lors toutefois ce n’était plus chez lui seul qu’on trouvait de vraies œuvres d’art japonaises à Paris ; un concurrent lui était né, S. Bing, qui, d’abord simple importateur en gros, avait compris bientôt quel pourrait être son rôle à essayer de la curiosité ; plusieurs