aperçu les acteurs gesticulants et les paysages bariolés figurés sur les crépons et dans quelques albums maculés ; mais c’était d’autre chose qu’il s’agissait cette fois, et il avait senti l’œuvre d’art. Bien vraisemblablement, Goncourt, Monet ou Duret ne furent pas les seuls héros de cette belle aventure : avant eux, Millet et Rousseau avaient connu l’estampe japonaise, et elle ne pouvait manquer d’arriver en Europe ; il est intéressant toutefois qu’un critique d’avant-garde et le créateur de l’impressionnisme se trouvent mêlés à l’introduction de ces feuilles qui devaient prendre une si heureuse influence sur la peinture française de la fin du XIXe siècle. Quoi qu’il en soit, Hayashi et Bing étaient de trop avisés commerçants pour ne pas profiter de l’aubaine et ils s’étaient faits les zélés propagateurs du nouveau culte.
Ma vocation d’amateur ne pouvant plus