pionniers et partagea leurs enthousiasmes de débutants ; les collectionneurs de la seconde génération, vers 1890, avaient tous été ses amis ou ses élèves, et, homme d’une culture très générale, ayant le premier écrit un ouvrage d’ensemble sur l’art japonais, familier des artistes que cet art avait séduits et qui en avaient fait passer quelque chose dans leurs œuvres, il aurait pu mieux que tout autre raconter la belle histoire de la pénétration du Japon dans les mœurs, dans les goûts et dans l’art parisiens. Puisqu’il ne l’a pas fait, quelques jeunes gens que l’Extrême-Orient continue de charmer demandent à un des survivants des temps héroïques de tenir la plume. Je ne saurais parler de la période de début que je n’ai pas connue, mais ce n’est pas sans plaisir que je retrouverai dans ma mémoire tant de souvenirs sur des hommes que j’ai aimés et sur des choses qui ont passionné
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