gés à de magnifiques morceaux gothiques et à quelques pièces musulmanes rapportées d’un voyage en Égypte, où Migeon et moi l’avions eu pour compagnon avec sa famille ; il en faisait les honneurs avec plaisir, et, exhortant les néophites, quand il les sentait dignes de son intérêt, à ne s’entourer que d’œuvres de caractère : « Il faut que les choses aient une trompette », s’écriait-il dans son langage imagé. Plusieurs furent pris à son exemple, et quand ils venaient chez Hayashi, charmé de les voir libérés du sortilège de l’estampe, ce sont des conseils analogues qu’ils en recevaient. Ceux qui les ont suivis ne s’en sont pas mal trouvés.
Peu à peu, sous l’action de ces hommes, le domaine du japonisme s’élargissait à Paris, et, après l’unité du temps de l’estampe, des collections se formaient plus variées et plus personnelles. À leurs merveilleuses séries