d’estampes, MM. Vever et Curtis ajoutaient… ou plutôt que n’ajoutaient-ils pas ? L’atelier de M. Vever de la chaussée d’Antin s’était transporté rue la Boëtie ; la collection de tableaux modernes s’était arrêtée en route, dispersée à la salle Petit, mais elle avait été remplacée par une réunion de livres illustrés européens et de manuscrits et de miniatures d’Orient qui aujourd’hui encore s’enrichit chaque jour ; puis aussi des vitrines, confectionnées par le parfait menuisier qu’était Niederkorn, notre fournisseur à tous, présentaient aux yeux des séries de laques magnifiques, des inrôs, des gardes de sabre, des netzkés, des poteries, à côté des graves sculptures et des peintures bouddhiques, et surtout de ces paravents où l’art le plus noble a déployé tous les prestiges du décor japonais. Chez M. Curtis, c’est un grand logis de la rue Notre-Dame-des-Champs, dont le maître
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