ne s’est réservé qu’une aile pour lui-même et où, dans un ordre très savant, l’art le plus subtil du Japon voisine avec les chefs-d’œuvre de l’Égypte antique, de l’Orient et de la France médiévale : il ne se trouve point dépaysé parmi eux. M. Brenot, qui fut le premier trésorier de la Société des Amis du Louvre, recherchait volontiers les objets d’aspect archaïque et il les installait dans le demi-jour favorable de son appartement de la rue du Général-Foy ; peut-être ne le prenions-nous pas aussi au sérieux qu’il eût convenu, puisque c’est de chez lui qu’est sorti le fameux éléphant chéou entré au Louvre avec la collection Camondo et qui semble un des bronzes les plus vénérables arrivés en Europe. Chez Isaac de Camondo, rue Meyerbeer d’abord, aux Champs-Élysées ensuite, les admirables peintures françaises de la fin du XIXe siècle et les estampes japonaises tenaient trop de
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