place pour qu’on s’attachât longuement aux objets d’art japonais ; ils étaient cependant choisis avec goût, et il en allait de même chez Manzi, rue Pigalle, grand amateur de peinture moderne lui aussi, et chez Alexis Rouart, dans le cabinet duquel, rue de Lisbonne, on regardait peut-être plus les aquarelles des aimables petits maîtres du XIXe siècle que les porcelaines, les bronzes et autres objets pourtant excellents que chaque jour presque il rapportait d’une visite à Mme Langweil. Il faudrait nommer aussi, pour que le tableau fût à peu près complet, Jacques Doucet, qui, à ses estampes, avait ajouté une extraordinaire série de laques ; le Dr Ancelet, beau-frère de Gillot, spécialisé dans les inrôs ; Blondeau, que des revers de fortune, entre autres malheurs, obligèrent à vendre au détail sa jolie collection dans un magasin de la rue la Boëtie ; Tony Smet, du Conseil d’État, le
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