goûts et entouré dans son appartement de la rue Marignan d’une étonnante variété d’objets précieux, argenteries, armes, porcelaines, bronzes venus de tous les coins du monde ; ni Hugues Krafft, qui consentit plus tard à vendre ses chers trésors pour reconstruire le Musée du Vieux Reims fondé par lui et que la guerre avait détruit ; ni Henri Rivière, à qui Hayashi, en payement d’une belle décoration peinte pour la maison qu’il rêvait de faire bâtir à Tokyo, avait permis de faire un choix parmi ses gardes de sabre et ses inrôs les plus précieux ; ni Ulric Odin, qui, résidant longtemps au Japon devenu sa seconde patrie, en avait rapporté d’excellentes peintures ; ni G. Migeon, que ses fonctions au Louvre n’empêchaient pas de demander au Japon une part du décor de sa vie : seul d’entre nous, avec Ch. Salomon, Hugues Krafft, Odin et E. Hovelacque, il l’avait visité, et quel prestige ne lui
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