du Japon : ainsi serait achevée son œuvre de propagande. Mais ce n’était pas une entreprise aisée ; Hayashi n’était là-bas qu’un bien petit personnage ; comment se ferait-il entendre ? Il appartenait heureusement au clan dont le marquis Ito était le chef, et le chef très écouté, et s’ouvrit à lui ; celui-ci comprit l’intérêt de la suggestion ; avant de nouer avec l’Europe les relations économiques et politiques intimes qu’il souhaitait, le terrain devait être préparé et il convenait de lui montrer ce qu’était cette civilisation japonaise dont elle ne se doutait guère. De concert avec la Légation japonaise en France, dirigée par des hommes éminents, il se fit à Tokyo l’avocat de cette cause et, comme seul à ses yeux Hayashi était capable de réaliser son projet, il le proposa comme commissaire général japonais pour l’Exposition de 1900. Grand scandale naturellement dans l’aristocratie ;
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