louable et nous avons plaisir à songer à ce que cette première tentative française en faveur de l’art décoratif moderne dut au Japon.
La retraite plus ou moins complète de Hayashi et de Bing auraient pu porter un coup sensible à l’expansion en France de l’art japonais ; il n’en fut rien heureusement. La passion des amateurs en effet trouva son compte dans les ventes de grandes collections qui se succédèrent en peu d’années. Celle des Goncourt avait ouvert la voie en 1897, et, malgré la qualité assez médiocre de beaucoup d’objets, grâce à la réputation de la Maison d’un Artiste, grâce aussi à une présentation prestigieuse rue de Provence par Bing, qui était expert, le public afflua. Peu après, en 1902 et 1903, ce furent les ventes Hayashi ; il est rare que la vente de liquidation d’un marchand réussisse : « Fond de boutique », dit-on volontiers ; là, la beauté des objets