qui avait écrit un gros livre sur les gardes de sabre et devait laisser au Musée de Berlin une belle collection de laques et de peintures ; le professeur Oeder, dont ceux qui l’ont entrevue n’oublieront pas la jolie maison de Dusseldorf aux chatoyantes vitrines ; le professeur Grosse surtout, de Fribourg en Brisgau. Ernest Grosse était, avec Mr. Freer, de Detroit (Michigan), un des hommes les plus raffinés que j’aie connus ; il avait publié un admirable travail sur les Débuts de l’Art (trad. fr., 1902), quand la rencontre de Hayashi décida de sa vocation de japonisant ; Hayashi devint son dieu, et le dieu paya son serviteur de retour en lui ouvrant jusqu’au fond ses réserves. Je visitai plusieurs fois Grosse, qui vivait alors une calme existence studieuse auprès de sa mère adoptive, Mme Meyer, tantôt à Fribourg, tantôt dans sa campagne du Titisee ; quel
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