délice c’était, devant ce beau paysage de la Forêt-Noire, de prendre en mains les merveilleuses poteries qu’il sortait de leurs boîtes — car, à la japonaise, il n’admit jamais les vitrines — et d’en discuter avec lui les mérites ! Jamais, au tchanoïo, les bols coréens ne furent admirés avec plus de ferveur par les vieux tchajins !
Et les conservateurs de musée aussi étaient là. Le Louvre, qui avait un peu timidement commencé par la collection d’estampes réunie grâce à M. Migeon, n’était plus aussi hésitant et il pouvait faire figure, grâce à quelques crédits accordés par le conseil des musées : geste heureux qui fut renouvelé quand M. Migeon partit pour le Japon ; il en devait rapporter, outre un joli livre, ces Promenades aux Sanctuaires parues en 1908, quelques peintures qui méritent considération. Le directeur des musées de Cologne et de Leipzig,