penhague, Pietro Krohn, les accompagnait.
Tout ce petit monde, qui se connaissait et chez lequel les rivalités d’acquéreurs entretenaient l’amitié, donnait la physionomie la plus vivante à ces séances de vente. Les enchères se répondaient, passionnées, à la surprise parfois des commissaires-priseurs, MM. Baudouin et Lair-Dubreuil, qui ignoraient encore jusqu’où l’ardeur d’un japonisant peu l’entrainer, et un jour, tant la chaleur était forte, celle des enchères aussi bien que la température, on se cotisa pour faire chercher au bazar voisin des éventails : « Qui n’a pas son petit vent du Nord ? » criait-on en ce temps sur les boulevards. Et les prix nous semblaient fabuleux ! Ce fut de la stupeur quand, à une des ventes Hayashi, l’expert mit sur table à 25.000 francs une écritoire en laque de Korin ; aucune aussi belle n’était assurément venue en Europe et