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Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/59

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souvenir ; tapi près du commissaire-priseur, il crayonna des heures durant, et sûrement toutes nos figures doivent être passées sur ses feuillets, saisies dans l’excitation de la vente. Plusieurs d’entre nous auraient beaucoup donné pour posséder, fut-ce une photographie de ces curieux documents ; mais Hayashi se refusa même à les laisser voir et je ne sais ce qu’ils devinrent après sa mort ; le catalogue de sa vente à New-York de tableaux et de dessins français modernes n’en fait pas mention et ses fils, que j’ai vus un jour, m’ont affirmé les ignorer. Car il avait formé au moyen d’échanges une jolie collection d’œuvres de nos artistes, surtout de Degas, et celui-ci possédait de ce fait un remarquable album érotique de Moronobou qu’il me montra un jour dans son atelier.

On admettra volontiers que ces ventes n’aient pas refroidi l’enthousiasme des collec-