chères à l’impressionnisme naissant ; ils ressentaient profondément l’élégance de ces laques, la fantaisie de ces bronzes aux chaudes patines, l’éclat de couleur et la souplesse de dessin de ces estampes. Seulement les délicats étaient l’exception ; sitôt le grand public entré en contact avec le japonisme, il y avait surtout vu un déballage de paravents, d’éventails et de parasols bariolés, de broderies trop riches, de porcelaines efféminées, de crépons criards, bibelots d’exportation sans valeur d’art qui envahirent peu à peu toutes les demeures et firent de chaque salon une manière de bazar oriental. En vérité, la pauvreté du décor de la vie en cette fâcheuse époque du Maréchal et de M. Grévy explique la vogue de l’exotisme ; sans doute était-ce une réaction nécessaire, voire une utile transition ; il ne m’en déplaisait pas moins, et, sans faire la part du bon et du
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