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Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/63

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demeuraient à peu près absentes, pour la raison qu’en fait de kakémonos, sauf ceux d’Odin, presque tout ce qui était de valeur, le Japon l’avait retenu ; la peinture est le trésor national, et, ce trésor, on ne le livre pas aux barbares. Mais, pour les arts mineurs, aucune capitale à ce moment n’aurait assurément présenté de tels ensembles.


II

La Chine archaïque


Et pourtant la domination exclusive de l’art japonais était bien près de prendre fin. Bing et Hayashi retirés ou disparus, une nouvelle génération de marchands surgit à l’horizon, assez différente de l’ancienne, et, comme des marchands intelligents s’entendent à façonner le goût de leurs clients, celui-ci se modifia peu à peu, sans peut-être que les amateurs eux-mêmes en eussent d’abord