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Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/64

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conscience. Après l’Orient musulman archaïque, c’est la Chine des hautes époques que les nouveaux venus introduisirent dans les collections. Je ne parlerai pas ici de l’Orient musulman, bien que de curieux types d’amateurs et surtout de marchands revivent dans ma mémoire, toute la gent arménienne et cet Antoine Brimo, un damasquin lui, si vivant, si amusant dans les ventes à toujours surenchérir, et d’un goût si avisé à la fois. Quant à la Chine, il me faut commencer par lui faire, à elle aussi, des excuses. Certes elle était fort à la mode dans ma jeunesse ; ses porcelaines avaient des amateurs fervents et il suffit de nommer du Sartel et ce Grandidier qui devait en donner au Louvre une extraordinaire collection ; de même les bronzes et les cloisonnés. Mais est-ce que ces vieilles gloires qui duraient depuis Louis XIV nous semblaient surannées ? Ou les éclatants débuts