« Ah ! si vous voyiez ce qu’a fait la vieille Chine ! » Seulement ses ouvrages ne venaient pas jusqu’à nous. Il tenta un jour d’en introduire quelques-uns, une série de bronzes qu’il avait acquis à grand peine d’un amateur japonais, et il les montra fièrement ; plusieurs de ces morceaux étaient magnifiques et tels assurément qu’on n’en avait jamais vu à Paris — la collection Cernuschi était alors difficilement accessible et le départ n’y avait pas été fait entre l’excellent et le pire ; mais leur exceptionnelle qualité leur nuisit sans doute ; les prix qui semblaient élevés, hélas ! rebutèrent les amateurs, et presque tout partit pour Fribourg, chez M. Grosse, avant d’entrer, grâce à lui, au Musée de Berlin. Nous nous étions laissé devancer. Hayashi n’insista pas ; vers 1900 pourtant, une surprise nous était réservée : il reçut un jour deux grands vases en terre à couverte verte : « C’est chinois, me dit-
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