que quelques-uns, qui n’avaient pas su plaire, comprirent qu’il serait raisonnable de n’y pas reparaître ; mais nul ne s’entend mieux à faire l’éducation de l’œil de ceux à qui il veut du bien et c’est là un service qui mérite une amicale reconnaissance. Il avait débuté lui aussi par le Japon, puis, en passant par l’Orient musulman, il vint à la Chine ; elle règne aujourd’hui dans l’hôtel de la rue Lamennais et l’on en verra sortir avant peu, dit-on, un gros livre qui éclaircira quelques- uns des mystères des bronzes archaïques ; quelques ingénieux essais parus dans des périodiques en ont donné d’ailleurs un avant- goût. À côté de Marcel Bing et de Vignier, il faut mentionner Paul Mallon, grand voyageur en Chine jadis, épris des beaux objets qu’il en rapportait au point de se décider malaisément à les vendre ; Kélékian, collectionneur autant que marchand, et dont on ne
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