saurait dire lesquelles l’emportent dans les séries de céramiques archaïques qu’il a su réunir, celles de la Chine ou celles de l’Orient musulman ; Wannieck, dont un des titres à nos yeux fut l’exposition dans ses galeries d’une des plus magnifiques collections de bronzes archaïques que jamais le sol de la Chine ait livrés ; Worch, qui, simple importateur d’abord, fut un des premiers à comprendre le rôle que la Chine allait jouer ; il mourut de la guerre et son neveu a transporté ses affaires à Berlin ; Portier, spécialisé aujourd’hui dans les ventes ; Blondeau, qui avait su gagner toutes les sympathies et disparut tristement ; Loo enfin, faisant sans cesse la navette entre Paris, New-York et Pékin, et dont le message qu’il nous apporte chaque année de la Chine, son pays, ne saurait ne pas recevoir l’accueil le plus flatteur. D’autres devaient être nommés encore, je le sais, les grands marchands de
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