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Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/77

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quelques amateurs nouveaux associaient la Chine, tels M. Alphonse Kann, dans son « studio » de Saint-Germain-en-Laye, et M. Charles Gillet, le grand industriel lyonnais ; il se fournit volontiers, je crois, chez Vignier, de qui il a appris le secret de ne pas s’encombrer et de porter son effort sur la pièce caractéristique. Cette méthode est pratiquée par M. Joseph Homberg, fils d’un de nos meilleurs amateurs d’art musulman, et dont les vitrines réunissent quelques-uns des plus beaux objets laissés par son père et des chefs-d’œuvre de l’art chinois ; par son frère, M. Octave Homberg, qui se délasse de ses préoccupations financières et coloniales par la contemplation des plus nobles œuvres de l’Asie ; et de même par Mr. et Mrs. Bliss, des Américains qui se sentent français parmi nous et que nous avons adoptés ; durant les longues absences de