formé, et ce goût le portait délibérément vers la Chine. Des œuvres magnifiques des hautes époques classiques ornaient son studio de l’avenue Henri-Martin, sculptures, bronzes, poteries, et il n’avait pas pensé leur faire tort en introduisant auprès un peu de grec ; les chefs-d’œuvre toujours se font valoir les uns les autres. Ce qui cependant caractérisait la collection, c’est l’abondance des monuments de cet art qui, dès avant l’ère chrétienne, était éclos entre le nord de la Chine, la Mongolie, la Sibérie et la Russie de l’Est et des environs de la mer Noire ; il y a peu d’années seulement que ces ouvrages, qu’on désigne souvent du nom trop particulier de scythes, sont arrivés sur le marché ; Sauphar — comme H. Rivière — en avait aussitôt compris l’intérêt et la collection qu’il en avait formée était remarquable.
Pour M. David Weill, sans doute est-il