Chine des livres enthousiastes ; tous les amateurs les lurent ; l’admiration engendra le désir de possession, et comme les marchands chinois sont toujours à l’affût, partout ce désir put être satisfait. De grandes collections se formèrent ainsi de toutes parts, dont nos marchands parisiens se gardèrent d’ailleurs de se désintéresser ; c’est à celles auxquelles ils avaient collaboré que de larges emprunts furent faits en 1925.
Les Anglais ne s’étaient d’abord laissé toucher qu’à demi par le Japon, et l’activité de la « Japan Society », les efforts d’érudits tels que Brinkley et Chamberlain, ne les avaient guère convaincus. Les collections japonaises du Victoria and Albert Museum, la constatation n’en est que trop aisée, sont plus nombreuses que persuasives, et quand sir Sidney Colvin, sous l’influence de son collaborateur et ami L. Binyon, qui allait s’en faire l’histo-