rien, eut compris que l’estampe devait entrer au British Museum, sa seule ressource, l’ère des grandes ventes parisiennes étant close, fut d’acheter en bloc l’une des rares collections anglaises existantes, celle de Morrison ; elle était fort bonne et, renforcée d’acquisitions subséquentes, forme aujourd’hui un ensemble admirable. On procéda de même, mais moins heureusement peut-être, pour la peinture, le noyau des collections du musée ayant été celle d’une certaine Mme Wegener, de Berlin. Quant aux amateurs d’objets d’art japonais, je les ai peu connus, sauf Mr. Behrens, et Mr. Raphael que nous retrouverons. La Chine, au contraire, séduisit tout de suite l’Angleterre ; dès longtemps, il est vrai, les « bleus » y étaient en vogue ; la passion que Whistler ressentait pour eux est bien connue, et l’on n’eut qu’à remonter le cours des siècles pour en venir aux céramiques et aux
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