vite, et un ensemble tel que celui qu’il a réuni dans sa maison de Chelsea, sur la Tamise, n’a nulle part son pareil. Musée d’ailleurs autant que collection privée ; un amateur en effet s’en tient pour l’ordinaire aux pièces qui lui plaisent, — et Dieu sait si, parmi les jades, les sculptures et les bronzes, Mr. Eumorfopoulos en a trouvé à son goût ! Mais, pour la céramique antérieure aux Ming, il en a voulu véritablement faire l’histoire ; toutes les séries y sont à peu près complètes et en des exemplaires incomparables. Le catalogue qu’en a dressé Mr. Hobson, — celui des bronzes est dû à Mr. Yetts, — demeurera l’ouvrage fondamental sur la matière. Et quel accueil dans cette maison ! Mr. Eumorfopoulos se garde d’ailleurs d’être un amateur jaloux — de quoi le serait-il, il est vrai ? — ; les collections d’autrui, si modestes soient-elles, l’intéressent aussi, et il
Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/88
Apparence