étend sa sollicitude aux musées : le British Museum lui doit la série de fresques que l’érudition de L. Binyon a été chargée de présenter au public, en même temps qu’Athènes, sa patrie d’origine, recevait des doubles de ses poteries.
L’autre grande collection de l’étranger est celle de M. Stoclet à Bruxelles, admirable aussi sans doute, mais combien différente ! Autant Mr. Eumorfopoulos s’est spécialisé, autant M. Stoclet se plait à se disperser ; toutes les civilisations sont représentées chez lui, la Chaldée, l’Égypte, Byzance, le Moyen-Âge, les Khmers, l’Islam, la Renaissance italienne, l’Amérique précolombienne, et de chacune il a ramassé des chefs-d’œuvre, groupés dans la plus moderne des demeures et qui semblent se faire valoir les uns les autres ; le Japon — car il ne le dédaigne pas — et la Chine n’y occupent qu’une place, mais elle est d’importance, et des pièces capitales les repré-