ces barbares qui ne se laissaient pas prendre à cet ingénieux manège étaient-ils bien coupables ?
Les importateurs d’objets japonais étaient d’honorables commerçants parisiens, tels Mme Desoye, à l’enseigne de la Jongue Chinoise, rue de Rivoli, et les frères Sichel ; Goncourt, reconnaissant des joies qu’il avait éprouvées chez eux, en prône le goût, celui des Sichel surtout, et Gonse ne professait pas à leur égard de moins bons sentiments ; je n’ai jamais été en rapports avec eux, et n’en puis rien dire ; mais, français, ils ne considéraient l’art japonais que du point de vue de leurs clients, français aussi, naturellement, et ce n’était peut-être pas le moyen de le vraiment comprendre. Le hasard qui fait bien les choses devait à la longue changer cela. Quand il fut question de l’exposition de 1878, un certain japonais nommé Wakai, commerçant, mais