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Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/90

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sentent, tels les magnifiques bronzes de l’époque des migrations et le grand dragon, célèbre sitôt qu’aperçu à Paris en 1925. Une visite chez M. Stoclet semble une promenade à travers les siècles et les continents, et ce voyage est un enchantement. Il était difficile de rivaliser avec lui et, pour l’Extrême-Orient, je ne sache personne à Bruxelles qui l’ait tenté ; le Japon seulement est représenté au Musée du Cinquantenaire par une importante série d’estampes, réunie jadis par M. Michotte. En Hollande, pays depuis des siècles en rapports avec l’Extrême-Orient, les amateurs, au contraire, sont nombreux, mais s’ils ont formé, comme M. Westendorp à Amsterdam, des collections parfaitement choisies (n’oublions pas les tchaïrés de M. Bosch-Reitz à Laren et quelques œuvres raffinées chez M. Visser, érudit autant que collectionneur), ils s’en sont tenus à l’exquis — leur belle