exposition de 1925 l’a bien prouvé —, sans songer jamais à faire la série. Leur activité cependant est fort éveillée ; ils ont créé une importante Société des Arts de l’Asie ; déjà un remarquable petit musée s’est fondé à Amsterdam, grâce surtout à MM. Westendorp, Heldring, Visser et Roorda, en face, peut-on dire, de celui qu’anime excellemment M. Gallois à la Haye (Leyde, si riche en œuvres de Java, semble un peu ankylosé), et l’on doit prévoir que la Hollande, en fait d’Extrême-Orient, n’a pas dit son dernier mot.
Pour l’Allemagne, je ne l’avais pas visitée depuis quinze ans, quand l’exposition chinoise de 1929, à la Pariser Platz, m’a ramené à Berlin. Dès les débuts du japonisme, je l’ai dit, les conservateurs des musées allemands s’y étaient intéressés et on les voyait aux ventes parisiennes, entraînés par le professeur Brinckmann, qui exerçait