sur eux comme une fascination. J’aurais volontiers revu les collections qu’ils avaient ainsi formées, à Crefeld, à Fribourg, à Leipzig, à Cologne, à Hambourg surtout, domaine propre de Brinckmann ; au cas même où elles ne se seraient pas développées, elles restent comme un témoignage de notre goût il y a vingt-cinq ans ; je n’ai malheureusement pas eu le loisir de retourner dans ces musées, pas plus que chez les amateurs d’autrefois ; beaucoup de ces derniers sont d’ailleurs disparus ou ont vendu leurs collections ; mais on me dit que celle du professeur Oeder est toujours dans la jolie maison de Dusseldorf, sur les promenades plantées par Napoléon, où l’accueil était d’une bonne grâce si courtoise, et de celle-là je suis sûr ; les céramiques, les laques, les gardes de sabre, sont excellentes et ne sauraient se démoder. Aussi bien, le Musée de Berlin suffit-il pour constater la
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