lections, où cependant les séries du baron von der Heydt doivent être particulièrement distinguées ; en tout cas dans l’ensemble très remarquable, le musée tenait la place d’honneur. Quand, de l’Académie où le Dr Kümmel, aidé de son adjoint, le Dr Reidemeister, avait installé l’exposition chinoise, on passait au Voelkerkunde Museum, dont les fresques de Tourfan occupent une vingtaine de salles, et avec qui voisinent les chambres un peu parcimonieusement réservées au Japon et à la Chine, l’impression était extrêmement forte et l’on ne pouvait ne pas admirer le magnifique effort donné par le Musée. Les amateurs l’y ont d’ailleurs considérablement aidé, puisque les collections Jacoby et du professeur Grosse qui s’y sont adjointes, avec leurs peintures, leurs laques, leurs gardes de sabre, leurs bronzes, en constituent l’une des principales richesses. Et l’exemple donné par Berlin
Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/95
Apparence