s’était réservée et, parmi les grands amateurs qui ont réuni depuis quinze ans des collections de peinture française moderne égales aux plus belles d’Angleterre et des pays scandinaves, pas un sans doute n’avait jeté un regard vers l’Asie, quand un hollandais établi à Baden, M. Menten, en fut soudain séduit ; il sut en peu d’années, client favori de M. Wannieck, dit-on, réunir une série de figures de céramique chinoise des hautes époques et de bronzes archaïques que l’on compare aux meilleurs d’Amérique. La Suède aussi est venue tard à la Chine, mais elle rattrape allègrement le temps perdu. Le professeur Andersson ayant pratiqué en Chine des fouilles qui mirent au jour des vases préhistoriques remarquables et d’un type inconnu, les problèmes nouveaux qu’ils soulèvent intéressèrent le Prince Royal, depuis longtemps préoccupé par l’Extrême-Orient, et, grâce à lui, un musée fut créé où
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