Page:Kant - Éléments métaphysiques de la doctrine du droit.djvu/428

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

^6 DOCTRINE Du DROIT.

neutralité ,· 2e celui de se faire assurer la dqrée <(e \$ paix conclue, c'est-à-dire le droit de garantie; J* le droit d'alliance réciproque (de confédération *) entre plusieurs États, pour se défendre mutuellement contre toutes les attaques extérieures ou intérieures, mais non pour attaquer soi-même qui s'agrandir. Le droit d'un État.contre un ennemi injuste *n'a pas de limites (bien entendu quant à la qualité, mais non quant à la quantité, c'est-à-dire au degré) ; c'est-à-dire que, pour défendre ce qui lui appartient, l'État offensé peut se servir, non sans doute de tout iea moyens en général, mais de tous ceux qui n'ont en soi rien d'illicite et qui sont en son pouvoir. — Mais qu'est-ce qu'un ennemi injuste, d'après les idées d'un droit des gens où chaque État est juge en sa propre cause, comme il arrive en général dans l'état de nature? C'est celui dont la volonté publiquement manifestée (soit par des paroles, soit par des actes) trahit une maxime qui, érigée en règle universelle, rendrait tout état de paix impossible parmi les peuples et perpétuerait l'état de nature. Telle est la violation des traités publics; or peut supposer qu'elle touche tous les peuples, car leur liberlc se trouve par là menacée, et ils sont ainsi poussés à se coaliser contre un pareil désordre pour en empocher le retour. — Mais leur droit ne va pas }?af\? se pariarjix ente* mai le pays et à faim en quel-

i BundsgenoMêtuchaft. — » Fin iingertchter Feind.