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DEPUIS LEIBNIZ ET WOLF.


de la raison pure par la confusion des apparences avec les choses en soi, et contient dans cette dialectique même une direction pour le passage du sensible au sursensible.


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FRAGMENTS
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N° i.
Commencement de cet écrit d’après le troisième manuscrit.


INTRODUCTION.


Le problème de l’Académie royale des sciences en contient implicitement deux :

1° Si la métaphysique, jusqu’à la fin des temps de Leibniz et de Wolf, n’a fait en général qu’un pas dans ce qui constitue son but essentiel et le fondement de son existence ; car ce n’est qu’à cette condition qu’on peut s’enquérir d’un autre progrès, celui qu’elle pourrait avoir fait depuis un certain temps.

2° La seconde question est de savoir si ces prétendus progrès sont réels.

Ce qu’on appelle métaphysique (car je n’en ai pas encore une définition déterminée) doit certainement avoir été en possession (Besitze) de quelque chose, à quelque époque que ce soit, dès qu’on lui eut donné


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