Page:Karamsin - Histoire de l'empire de Russie, Tome X, 1826.djvu/275

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ler à une verste au delà de Moscou. 4o. Le Tsar ne permet pas que, dans son pays, on s’empare de force de la propriété de qui que ce soit. 5o. Il n’existe en Russie aucune défense pour les marchandises que les négocians de Londres peuvent acheter chez nous, à l’exception de la cire que les étrangers échangent contre de la poudre à canon et du soufre. 6o. Il n’est point possible au Tsar de permettre aux étrangers de traverser la Russie pour aller à la recherche d’autres États. 7o. Il est étonnant que la Reine fasse de nouveau une demande si peu raisonnable et si peu amicale. Nous avons déclaré et nous le répétons, pour complaire à l’Angleterre, nous ne fermerons pas nos ports et ne changerons pas les lois de notre commerce qui est libre. 8o. Les Anglais sont maîtres de faire frapper monnaie en payant l’impôt d’usage à l’égal des Russes. 9o. En Russie on ne livre aucun étranger à la question, et l’on remet entre les mains de leurs Anciens les Anglais accusés des plus grands crimes. 10o. Quant à la religion, le Souverain ne s’en occupe même pas ; chacun vit