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55 Un chant. Mlle Fanny, Vinçard, Giffard.
56 Une boîte. Ducatel, Chanchoin, Victor.
57 Une boucle. Vinçard neveu.
58 Bracelet. Virginie Daix, Charles Daix.
59 Un tablier. Mme Donnadieu.

George Sand ne pouvait pas venir alors à Paris, à cause de son procès, et en réponse à l’invitation des saint-simoniens d’assister à une de leurs réunions de gala ou même à un bal (sic !), le 11 février 1836, elle écrit de La Châtre à Guéroult, en lui exprimant tous ses regrets de ne pas pouvoir profiter de cette invitation et de ne pas voir les beaux cadeaux, mais en espérant que lorsqu’elle viendra à Paris les saint-simoniens arrangeront encore une soirée, voulant à tout prix se trouver un jour au milieu d’eux. Cela eut lieu, en effet, mais un peu plus tard. George Sand visita une réunion saint-simonienne à Ménilmontant chez le docteur Curie, et fut même accompagnée ce soir-là par Musset, comme nous l’avons déjà dit[1]. Et en réponse à l’envoi des étrennes, George Sand écrivit à la « famille saint-simonienne » la lettre bien connue, datée du 15 février 1836 et insérée dans la Correspondance (vol. I, non indiquée à la table).

C’est ainsi qu’avec l’année 1835 se termina pour George Sand la période personnelle et tout individuelle, et elle entra dans les rangs des champions conscients de la liberté et de l’égalité. Nous refusant d’accepter la prétendue division des œuvres littéraires de George Sand en trois périodes consacrées par tous les manuels de littérature, nous trouvons donc bien plus juste de ne voir dans son œuvre que deux périodes (en notant encore une fois que l’on trouve dans la seconde période les mêmes éléments, les

  1. Voir chapitre viii.