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XX
Un malheur immense venait d’atteindre Andrée.
Madame Fernez s’était éteinte, un soir, entre ses bras, croyant s’endormir paisiblement.
Elle ne pouvait se consoler.
Seule, Laurence savait adoucir les larmes de cette désespérée.
Aussi Andrée passait le meilleur de son temps près de son ancien modèle ; là, parfois, elle parvenait à oublier l’isolement où cette mort l’avait laissée.
Marie-Marthe, par son babil, l’amusait.
Laurence, par son amour, réveillait son cœur et ses sens assoupis.
Depuis longtemps, Andrée avait oublié sa visite à l’hôtel de Salomon Smyth.
Gustave Lebon ne pensait plus à faire de la morale.