sur ma Providence. Laissez dans l’agitation & dans le trouble les esprits inquiets & turbulens : pour vous demeurez en paix.
Tout ce qu’ils ont jamais dit, ou fait de mal, ils en porteront la peine : car je suis leur Juge, & rien n’échappe à ma connoissance.
Ne vous mettez pas en peine d’acquerir une grande réputation, ni de vous faire beaucoup d’amis.
Tout cela ne serviroit qu’à vous distraire, & vous priveroit de la lumiere divine.
Je prendrois plaisir à m’entretenir avec vous, & je vous découvrirois des mystéres, que vous n’avez jamais connus, si vous êtiez toûjours attentif à observer le tems de ma visite ; & toûjours prêt à m’ouvrir la porte de vôtre cœur.
Tenez-vous donc sur vos gardes ; appliquez-vous à l’oraison ; ne laissez échapper aucune occasion de vous humilier.
Mon fils, j’ai dit autrefois à mes Apôtres, que je leur laissois la paix, que je leur donnois ma paix, & une paix bien differente de celle que le monde peut donner[1] à ses partisans.
Chacun souhaite la paix : mais
- ↑ Joan. 24. 27.