visite, faites voir que vous avez du courage ; ne perdez point la confiance ; ne reculez point, mais exposez genereusement vôtre vie pour moi.
Je vous recompenserai liberalement, & je serai avec vous dans toutes vos peines.
MOn fils, attachez vôtre cœur à Dieu ; & lorsque vous n’avez rien à vous reprocher, n’apprehendez point ce que le monde peut juger de vous.
Tenez à bonheur qu’on fasse peu de cas de vous. Le mépris n’est point une peine pour une ame humble, & qui se confie en Dieu plus qu’en elle-même.
Il se dit beaucoup de choses en l’air ; & il ne faut guéres y ajoûter foi.
D’ailleurs il est impossible de contenter tout le monde.
Quoique l’Apôtre s’étudiât à plaire à tous, selon Dieu, & qu’il se fit tout à tous[1], il disoit pourtant qu’il se mettoit peu en peine que le monde le condamnât[2].
Il faisoit tout ce qu’il pouvoit pour l’édification & pour le salut du prochain, & neanmoins il ne sût jamais se défendre de la médisance.