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la nature. À qui l’oseriez-vous confier ? qui, dans ce désert, peut veiller sur elle, la garantir des recherches, fuir peut-être avec elle, satisfaire à ses besoins, la consoler enfin d’une perte dont les jours, les mois, les années ne peuvent effacer la profonde impression ? N’écoutez ni l’extrême douleur qui se forge des devoirs, ni la passion qui excite à les remplir : il vous en reste assez ; ils ne seront pas de ceux qui excitent l’admiration des hommes, mais de ceux qui inspirent à de belles âmes la douce satisfaction d’elles-mêmes. « Ce fut,