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troze venait de payer de sa tête l’ambition qui lui avait fait prendre les armes pour un prince que le fanatisme ne voulait servir qu’après l’avoir attaché à son joug. Sous le règne d’Élisabeth, le fanatisme des réformateurs avait arrosé l’Écosse de sang, et conduit Marie Stuart à l’échafaud ; il avait favorisé l’ambition du comte de Murray, qui n’avait soutenu ses fureurs que pour s’élever au premier rang ; le fanatisme venait de précipiter Charles Ier dans une longue suite de malheurs qui avaient eu la même fin ; le fanatisme se jouait encore des faibles