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personnes. Les troupes étaient dirigées par un comité de l’église et de l’état. On conçoit à peine ce que des prêtres pouvaient faire dans de semblables délibérations ; on conçoit moins encore ce qu’ils prétendaient faire d’un roi qu’ils avaient appelé, et qu’ils gardaient en otage, sans lui permettre de se mettre à la tête d’une armée rassemblée pour lui. Cela est moins étonnant quand on pense que les presbytériens se défiaient des dispositions d’un prince né d’une catholique, dont l’obstination avait perdu son époux et ses enfants ; qu’ils considéraient