Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/213

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 189 )

tende parler d’elle. ». M. Tillotson informa lady Goring de ce qu’il avait répondu dans cette espèce d’interrogatoire afin qu’on fût d’accord ; mais il n’avait encore remarqué rien dont il pût raisonnablement s’alarmer. Seulement il observait cette curiosité qui dévore les gens désœuvrés, cette jalousie qu’inspirent aux femmes âgées et galantes la vue d’une jeune fille aimable et la fureur de protéger des inférieurs, qui a des charmes si puissants sur l’orgueil des hommes riches. D’ailleurs il paraissait que la dame avait peu de communications